Comment trouver le bon emplacement pour votre commerce – franchise ?

On ne le répétera jamais assez : dans la réussite d’un projet commercial, ce qui compte c’est de dénicher LE bon emplacement ! Comment trouver le bon local commercial pour une franchise ? Quelques pistes.

Comment trouver le bon local commercial pour votre franchise ?

La qualité d’un emplacement dans le cadre d’un projet commercial est cruciale. Les professionnels ont l’habitude de dire que pour un commerce, 3 choses sont importantes : l’emplacement, l’emplacement et encore l’emplacement ! Autant dire que trouver le bon local pour y installer une franchise est une tâche de la première importance. Bien évidemment, chaque projet est unique et un bon emplacement pour une activité ne le sera pas forcément pour une autre !

Quels sont les critères à retenir pour trouver le bon local pour votre franchise ? Ils sont au nombre de 4 :

1) Le bon emplacement… selon le type d’activité

Le type d’emplacement à rechercher pour se lancer en franchise va dépendre en grande partie de l’activité développée.

Ainsi, pour une boutique de prêt-à-porter, de carterie ou encore de chocolat, l’important sera le flux de passants à pied devant la vitrine. Ces activités reposent en effet sur de l’achat d’impulsion. Les achats d’impulsion s’appuient sur l’occasion et le coup de cœur. La visibilité la plus étendue est de ce fait le mieux. Cette visibilité peut être obtenue en centre-ville ou dans une galerie d’un centre commercial. Les emplacements les plus porteurs seront ceux classés en N°1 ou 1bis. Les coins de rue sont souvent les endroits les plus prisés parce qu’ils permettent de multiplier les surfaces de vitrines.

Pour un commerce automobile, ou encore le commerce de meubles, qui sont plus connotés achats réfléchis, le flux de passants utile sera différent. En effet, pour les gros achats réfléchis, les clients vont faire l’effort de comparer les offres et de faire des kilomètres si besoin, pour acheter. L’emplacement idéal pour ce type d’activité sera donc plutôt en sortie d’agglomération, avec des possibilités de parking, ou en zone commerciale de périphérie.

Pour les activités de services, l’emplacement idéal sera plus souple en fonction de l’activité. Ainsi, en fonction de la typologie de la clientèle visée, les recherches pourront s’orienter sur des pas de portes de centre-ville (emplacements N°1 bis ou 2), ou encore dans des zones commerciales de périphérie.

Pour les unités de restauration, les emplacements les plus intéressants seront soit en centre-ville, soit à proximité immédiate d’un flux (cinémas dans une zone commerciale, zone artisanale, etc).

Comme on le voit, chaque activité a ses particularités qu’il convient de bien cerner pour toucher sa clientèle cible.

2) Le bon emplacement… selon la concurrence

Pour trouver le bon local commercial pour votre franchise, il est nécessaire de bien repérer la concurrence à votre nouvelle activité.

Deux stratégies sont alors possibles :

  • soit vous choisissez l’attaque frontale en rejoignant le secteur géographique des concurrents : c’est souvent le cas pour les commerces liés à l’automobile ou le mobilier qui se concentrent sur des zones dédiées (sortie d’agglomération en zone commerciale) ;
  • soit vous choisissez une démarche moins convenue en ouvrant votre franchise dans un secteur géographique à valeur ajoutée mais encore non exploité par les concurrents. Cela peut être par exemple en périphérie d’un centre commercial à l’identité forte, ou encore dans un nouveau quartier plein d’avenir dans une ville en développement.

A noter également : certaines enseignes sont considérées comme des « locomotives » dans le paysage commercial d’une ville. S’installer dans leur sillage peut assurément être un pari gagnant !

Quelle que soit votre stratégie, le choix final est souvent cornélien ! Pour vous aider dans vos choix, il est intéressant de faire appel à une entreprise spécialisée en géo-localisation. Ce prestataire pourra en fonction de votre activité, repérer les rues porteuses ou les secteurs à fort potentiel.
Dans tous les cas, votre franchiseur est là pour vous aider à valider votre choix.

3) Le bon emplacement… selon la surface nécessaire

Entre une petite boutique de prêt-à-porter et un grand magasin de bricolage ou une jardinerie, chaque activité a ses besoins en terme de surface. Selon le concept, vous aurez ainsi besoin de plus ou moins de m² d’exposition et de stockage.
Traditionnellement, pour les concepts gourmands en m², l’installation se fera en périphérie de ville, soit dans une zone commerciale, soit dans une zone artisanale. Pour les concepts à petite surface, le choix pourra s’orienter soit en centre-ville soit en galerie marchande d’un centre commercial de périphérie.

4) Le bon emplacement… selon le prix du loyer

Le prix du loyer est un critère crucial à l’heure du choix d’un local commercial. En effet, le prix de location va obligatoirement avoir une incidence sur le montant des frais fixes de votre activité. S’il est trop élevé, il peut mettre en péril votre rentabilité. Parfois, il est plus intéressant de s’éloigner un peu des zones à très fortes attractivités (N°1 bis au lieu de N°1) aux loyers moins conséquents quitte à perdre en visibilité.

En pratique, comment trouver son local commercial ?

Rechercher un local commercial est souvent comparé à juste titre comme un chemin de croix. Dans les grandes villes, les opportunités de locaux bien placés sont rares. Et quand les meilleurs emplacements s’arrachent, les prix grimpent ! Pour optimiser la recherche, il est donc nécessaire de faire feu de tous bois.

En pratique, plusieurs grandes techniques peuvent être utilisées simultanément :

  • la prospection directe : pour trouver un local dans une zone géographique ciblée, le porte à porte est un incontournable pour être au courant des éventuels mouvements des commerçants installés. Plus les prospections sont réalisées en amont et plus les chances de trouver dans un délai raisonnable sont élevées ;
  • les agences immobilières spécialisées : les spécialistes des biens commerciaux sont en première ligne pour vous conseiller sur les biens disponibles sur votre ville. Ces agences proposent souvent des biens en exclusivité qui peuvent correspondre avec un peu de chances à vos besoins ;
  • les organismes consulaires : Chambre du commerce et de l’industrie et Chambre des métiers sont elles aussi en première ligne pour trouver des informations sur les commerces à reprendre ;
  • les promoteurs immobiliers : les nouveaux programmes de construction comportent souvent un volet commercial de pied d’immeubles. Par ailleurs, ce sont les promoteurs immobiliers qui commercialisent les cellules commerciales des grandes zones commerciales régionales ;
  • la mairie : les services économiques des mairies peuvent être au courant d’opportunités de reprise d’un bail commercial sur leur territoire.

Vous pouvez aussi faire le choix de faire construire votre futur local commercial. L’achat du terrain étant stratégique, vous pourrez également vous tourner vers les mairies, les communautés de communes, etc.

Dans tous les cas, avant de signer pour un local commercial, il est nécessaire de demander l’avis de votre franchiseur ! Selon les cas, ce dernier pourra vous aider à négocier le bail dans les meilleures conditions. Vous avez aussi tout intérêt de faire appel à un juriste pour rédiger votre bail.

source :

Ac Franchise.com

Comprendre les décisions d’achat des consommateurs

L’accès aux médias et à l’information a transformé les actes d’achat des consommateurs. Comprendre les mécanismes de décisions d’achat devient important. Et ne pas le faire rend les commerçants vulnérables face à des concurrents agiles.

Les acheteurs ont dorénavant un parcours d’achat en plusieurs phases. Que ce soit dans la phase d’exploration ou dans celle d’évaluation, les commerces doivent s’assurer qu’ils sont présents à chaque instant, et répondent aux attentes des consommateurs tout au long du processus de prise de décision.

Pas cher ou meilleur

Dorénavant la prise de décision se fait sur Internet. Les tendances de recherche sur Google (ou d’autres moteurs) permettent de voir comment évoluent les milliards de recherches faites chaque jour. Lorsque les consommateurs effectuent une recherche, ils modifient souvent la requête avec un ou plusieurs adjectifs, pour ajouter de la précision à la recherche. Ainsi, en prenant le cas des extensions de recherches telles que pas cher et meilleur, on s’aperçoit que l’intérêt des consommateurs à trouver un article le moins cher est en train d’être remplacé par le désir de trouver le meilleur.


Il est possible que les consommateurs soient arrivés au constat que les produits moins onéreux étaient de moins bonne qualité, et qu’il fallait les renouveler plus souvent. Pour autant, il convient de rester prudent sur l’interprétation. Pas cher de même que Meilleur sont subjectifs et émotionnels. La valeur précise de pas cher peut varier d’un individu à l’autre et meilleur peut couvrir un large éventail de significations, étant applicable à la valeur, la qualité, la performance, la popularité, et plus encore.
Pour autant, les tendances de recherches sont des indices intéressants sur la façon dont le comportement des consommateurs et la prise de décision ont pu changé avec Internet. Un outil qui facilite la comparaison de tout.

Comportement et consommation

Entre la décision d’achat et l’achat en lui-même, il existe de nombreuses étapes intermédiaires. Les premiers points dans le comportement du consommateurs est de se renseigner auprès de son entourage et/ou sur différents sites internets traitant du sujet (ou vendant le produit) ; Puis, suite à des études sur le comportement, des spécialistes en retail ont identifié des boucles de rétro-actions : Identification du besoin ; prise de renseignement ; comparaison entre produits ; évolution du besoin ; analyse d’autres produits similaires ; etc. ; achat. Un parcours d’achat qui pourrait se traduire par la figure ci-dessous.

Identification du parcours d’achat et processus de décision. Source: Scott Belsky – Messy in the middle

L’achat raisonné n’existe pas

Dans le cadre des décisions d’achat, on pourrait être tenté de considérer que le degré de rationalité augmente avec la taille et l’importance de l’achat. Pourtant l’achat d’une voiture onéreuse, d’une maison ou de vacances à l’autre bout de la planète, sont des moments chargés d’émotions complexes. Le processus d’achat n’est pas un acte purement rationnel. Les marques l’ont bien compris. Elles cherchent à cultiver un lien émotionnel avec les consommateurs. Et les publicitaires sont passés de campagnes comparatives la lessive X lave mieux que la lessive Y, à des approches émotionnelles dans laquelle la qualité du produit n’est plus questionnée. Des enjeux supérieurs sont apparus : la lessive Z prend soin de notre planète. Bref le choix des consommateurs comprend de la raison et surtout de l’émotion.
Ce qui conduit à des comportements d’achat biaisés.

Des biais de consommation

Il existe plusieurs catégories qui conduisent à l’achat. Ils peuvent s’apparenter à des biais cognitifs qui facilitent le processus de décision du consommateur. En voici 6 grands ensembles.

  • Les heuristiques de jugement (source : Herbert Simon 1955) aident les consommateurs à prendre une décision rapide et satisfaisante dans une catégorie donnée. Par exemple, le nombre de mégapixels d’un appareil photo lors de l’achat d’un smartphone ou le nombre de gigaoctets de données inclus dans un contrat de téléphonie mobile.
  • Le biais d’autorité (source : Stanley Milgram 1963) décrit la tendance à modifier ou à adapter les opinions ou les comportements pour qu’ils correspondent à ceux de quelqu’un considéré comme une autorité, un expert sur un sujet. Il s’agit de la tendance à suivre l’exemple de personnes identifiées comme mieux informées.
  • La preuve sociale (source : Robert Cialdini 1945) décrit la tendance à copier le comportement et les actions d’autres personnes dans des situations d’ambiguïté ou d’incertitude. Avec Internet les gens peuvent se fier beaucoup plus facilement à la preuve sociale comme raccourci pour la prise de décision d’achat (les avis des consommateurs, les notes quatre ou cinq étoiles en choix populaire).
  • L’achat immédiat (source : Richard Strotz 1955) décrit le fait que les consommateurs ont tendance à vouloir les choses maintenant plutôt que plus tard. Le concept de Vivre dans le présent serait lié à l’évolution de l’humanité ; La capacité à faire face aux problèmes dans l’immédiateté serait plus facile que de planifier l’avenir. Cela explique ainsi le succès des téléchargements instantanés ou de la livraison en 24 heures par rapport au fait d’attendre pour obtenir un produit.
  • La notion de rareté (source : Robert Cialdini 1945) repose sur le principe selon lequel des ressources rares ou limitées sont plus souhaitables. Les ventes limitées dans le temps avec une disponibilité produit non continue, incitent les consommateurs à agir vite avant la fin du temps imparti. Les quantités limitées (séries spéciales) sont perçues par les gens comme une menace à leur liberté de choix, et déclenchent un acte d’achat pour lutter contre la menace et maintenir leur accès à la ressource.
  • Le pouvoir du gratuit (source : Dan Ariely 2008) décrit le fait qu’il y a quelque chose de spécial dans un produit gratuit. La demande d’un produit ou d’un service gratuit est plus élevée à un autre, même lorsque l’avantage client est supérieur. Dans une étude menée par Dan Ariely, les gens avaient la possibilité de choisir entre deux offres : une carte-cadeau gratuite d’une valeur de 10 $, ou une carte-cadeau de 20 $ achetée 7 $ ; la majorité a choisi la carte-cadeau de 10 $, alors que l’autre option offrait une valeur supérieure (13$ contre 10$).

Cette liste non exhaustive permet de comprendre à quel point le parcours d’achat n’est pas un processus linéaire et rationnel.

Le pouvoir du choix ou la peur

L’expérience achat du consommateur est étroitement liée à la possibilité du choix. Rares sont les produits remplissant toutes les caractéristiques recherchées par le client. Et la capacité de l’individu à percevoir le choix est un élément de réassurance dans l’acte d’achat. Des études ont ainsi montré que le simple fait de donner à l’acheteur la possibilité de choisir entre deux marques, permettait d’augmenter les ventes cumulées des deux produits, de 30%.

A l’opposé les commerçants doivent savoir limiter ce choix, sous peine de voir surgir le paradoxe du choix (source : Barry Schwartz 2006). Un phénomène selon lequel le choix est une source d’angoisse néfaste qui lorsque les consommateurs y sont confrontés, les conduit à ne rien faire. La peur de faire le mauvais choix. Il en résulte alors une diminution des ventes.

La preuve sociale comme accélérateur de vente

Donner aux gens la preuve que d’autres acheteurs ont déjà eu une expérience positive avec une marque, un produit ou un service est extrêmement convaincant. La preuve sociale, au travers de critiques, de commentaires, ou exprimée sous forme d’étoiles sur certains sites marchands, repose sur le partage de l’expérience des clients après l’achat. Ce phénomène peut même parfois conduire à des résultats contre-intuitifs : les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour un produit quand ils ont été exposés à une preuve sociale positive (source : OpinionWay 2019 Les échos).

C’est avec ce biais psychologique que les influenceurs (blogueurs, Instagram, youtube, twitter…) vendent des articles auprès de leur communauté sur laquelle ils exercent une forte attraction. En tant que leaders d’opinion (experts, créateurs de tendances) dans une catégorie (mode, sport, business…), ils amènent leurs followers à acheter impulsivement. Un des exemples surprenant s’est déroulé début 2021 avec Maddy Sheidler, (influenceuse instagram sous le pseudonyme Maddyburciaga). Dans une de ces vidéos, elle promouvait de faux livres à la vente, à un prix supérieur aux prix normal du marché. Au delà des raisons conduisant certains consommateurs à acheter de faux livres, il était intéressant de noter que l’écart de prix était de trois entre ceux proposés sur des sites marchands chinois (exemple AliExpress 3.35€) et celui de l’influenceuse, 10€.

Une connexion émotionnelle entre un influenceur et sa communauté de consommateurs permettant de vendre un produit 3 fois plus cher
Une connexion émotionnelle entre une influenceuse et sa communauté de consommateurs permettant de vendre un produit 3 fois plus cher. Source Instagram janvier 2021 Maddyburciaga

Quelles implications pour les commerces

L’impact de ces éléments doit inciter les commerçants à s’adapter à la nouvelle réalité des consommateurs et identifier les moyens d’y faire face. Les magasins établies de longue date dans les centres villes ou les galeries marchandes ne sont pas à l’abri d’une diminution de leurs ventes. Comprendre le comportement et l’état d’esprit des consommateurs est désormais un élément essentiel de la protection des parts de marché.

Pour raccourcir ou faciliter le processus de décision des consommateurs, les magasins doivent offrir une excellente expérience utilisateur. Mettre à disposition des informations pertinentes sur le produit, afin que le client potentiel puisse effectuer une transition rapide entre l’évaluation, et l’achat. Les consommateurs cherchent à être rassurés pour étayer leurs décisions d’achat pendant la phase d’évaluation et lors de leur passage à l’achat.

Il en résulte que ces analyses et études sur le comportement d’achat doivent être confrontées à la réalité du terrain. Est-ce qu’en les mettant en pratique, les commerçants constate une plus grande affluence en magasin ? Est-ce le temps moyen passé en magasin augmente ? Est-ce les clients sont des habitués ou de nouveaux clients ? A quel rythme de temps les clients habituels reviennent ?
Autant de situation que les commerces devront mesurer.

Source de l’article Eric de Commerce Life

https://commerce.life/comprendre-les-decisions-dachat-des-consommateurs/

LE SOCIAL COMMERCE DEVIENT UN INCONTOURNABLE

L’année 2020 a marqué un tournant pour le secteur du retail : la digitalisation massive des commerces a particulièrement impacté les canaux de ventes et le parcours d’achat des consommateurs. Les achats commandés en ligne et réalisés en magasin se sont largement démocratisés via le click and collect. Les ventes en ligne ont explosé : en Europe, les dépenses liées au e-commerce atteindront en moyenne 18% du total des ventes au détail en 2021.

Cette année 2021, pandémie oblige, sera surtout marquée par la tendance du social commerce. Celui-ci désigne l’utilisation des réseaux sociaux – de Facebook à WhatsApp, de TikTok à Snapchat en passant par Instagram – pour faire de la vente directe de produits. En 2021, il est certain que les réseaux sociaux représenteront un canal de vente digital majeur. Les achats sur ces réseaux se démocratisent et augmentent significativement.

Avec le deuxième confinement, le gouvernement français a notamment encouragé les commerces à développer leur présence en ligne pour respecter les règles sanitaires en vigueur. Or, développer un site internet est coûteux et grand nombre de ces commerçants n’ont ni le temps, ni les connaissances, ni même le budget nécessaire. Un des avantages des réseaux sociaux est justement le faible coût qu’ils représentent. Gratuits et accessibles, ils permettent aux entreprises de toutes tailles de consolider leur présence en ligne, surtout pour une partie des nouveaux entrepreneurs, qui sont nés avec internet et ont vu l’avènement de ces réseaux mondiaux.

Pourquoi un tel engouement pour ce canal de vente ? Tout simplement car, en plus d’être accessible pour la quasi-totalité des entreprises, les consommateurs vivent une expérience d’achat fluide : les freins à l’achat sont réduits et les conditions de paiement sont de plus en plus facilitées. Il n’a jamais été aussi naturel d’échanger avec les marques et de poser des questions via les messageries instantanées de ces plateformes. Et pour les entreprises, un taux d’interaction élevé est souvent synonyme de vente.

Une expérience de vente toujours plus interactive

Sur les réseaux, l’expérience d’achat tourne plus autour de l’émotion et la relation des internautes avec le produit s’en retrouve renforcée. La promotion commerciale des produits est facilitée puisque les échanges avec les consommateurs se font de façon plus naturelle, plus évidente. Via TikTok, Snapchat, voire Instagram, il reste essentiel d’établir une relation de confiance pour la décision d’achat.

La preuve sociale est également au cœur du social commerce. Les consommateurs sont directement influencés par les avis et commentaires laissés par les internautes sur les différents comptes d’une marque. Les produits recevant de nombreux commentaires positifs bénéficient de ce qu’on appelle les «preuves sociales» et génèrent donc plus de ventes.

La messagerie instantanée est par ailleurs un aspect important de ces nouvelles expériences d’achat. Son utilisation permet de comprimer de façon spectaculaire le funnel de conversion.

Dans une période aussi incertaine que celle que nous vivons, les réseaux sociaux empruntent les codes de la vente en magasins pour optimiser la vente en ligne. À l’inverse des sites internet, ils favorisent une relation personnelle et humaine avec les consommateurs. C’est une belle alternative pour les internautes, qui peuvent également tester de plus en plus les produits virtuellement, grâce à la réalité augmentée ou la réalité virtuelle, et obtenir des réponses rapides tout en réalisant des achats depuis leur domicile. Le social commerce a donc tous les atouts pour s’imposer définitivement dans le cœur des consommateurs.

03/02/2021 – par Greg Sterling, vice-président market insights chez Uberall

Source :

https://www.strategies.fr/actualites/marques/4056318W/-le-social-commerce-devient-un-incontournable-greg-sterling-uberall-.html

Les flux de piétons dans les centres commerciaux

A quel endroit d’un centre commercial est-il préférable de s’implanter ? A l’entrée ou au milieu ? En cas d’entrées multiples, mieux vaut-il être côté Sud, Ouest, Est ou Nord ? Qu’elle est l’influence d’une station de métro ou d’un arrêt de bus à proximité. Autant de variables cruciales permettant de connaître la valeur du flux de piétons dans les centres commerciaux.

Une étude de l’université de Hong Kong a été ainsi effectuée dans un centre commercial rassemblant 146 magasins et à proximité d’une gare ferroviaire. A partir de milliers de données de comptage de flux piétons certains éléments de réponse apparaissent (source : https://www.researchgate.net Explaining the variations in the pedestrian flow values of shopping centres).

Cette étude identifie les principaux déterminants de la valeur du flux de piétons en liaison avec le coût de la location de l’emplacement du magasin. En d’autres termes, l’analyse a permis de faire un classement en fonction des loyers, et du chiffre d’affaires généré par le flux des piétons.

Évidence commerciale du flux piétons

Le flux de piétons est un indicateur de performance important des centres commerciaux. Faire entrer plus de gens dans ces endroits, et par rebond dans les magasins, c’est espérer leur faire consommer et donc accroître le chiffre d’affaires. Au niveau du marché immobilier, il est assez fréquent que la location des magasins situés dans la zone à plus fort flux de piétons entraîne un loyer plus élevé.

Le flux piétonnier montre simplement la popularité d’un lieu (centre commercial ou emplacement en centre-ville), et permet de vendre plus. Si le centre commercial n’est pas en mesure de maintenir un nombre suffisant de piétons, cela peut indiquer qu’il n’est pas en mesure d’attirer un nombre suffisant de clients commerciaux. Une illustration de cela a été faite en 2019 dans la ville de Toulouse avec la fermeture du centre commercial de l’Hippodrome La Cépière pour cause de manque d’affluence.

Cependant, en augmentant le flux de piétons par des politiques locales (mise en place de lignes de bus par exemple), le chiffre d’affaires peut augmenter, mais jusqu’à une certaine limite.

Flux piétons et saturation

Il existe une relation entre les caractéristiques physiques d’un emplacement et la quantité de flux de piétons possible. Un exemple de limite est la largeur disponible d’une allée (ou d’un trottoir pour un centre-ville) rapporté au volume de personnes présentes.

Les expérimentations sur le comportement des piétons ont montré qu’à partir d’un certain niveau de saturation de l’espace, on constate une diminution de la vitesse des piétons, et une relative stagnation du chiffre d’affaires généré en magasin. En effet, nombre de personnes présentes va chercher à s’extraire de la foule pour, soit évoluer dans des zones marchandes proches et plus calmes, soit trouver définitivement d’autres endroits pour effectuer leurs achats. La période de fin d’année illustre se phénomène. Lorsqu’il y a trop de monde, les gens cherchent à acheter ce dont ils ont besoin et rapidement repartir. Le phénomène de ballade, propice à l’achat plaisir, disparaît avec une trop grande influence.

C’est d’ailleurs ce que montre l’étude menée par l’Université de technologie de Delft (Modelling passenger flows in public transport facilities). Étant donné que l’espace disponible est de plus en plus sous pression, son efficacité et le confort de marche deviennent de plus en plus importants. Des variables telles que la qualité du flux de piétons, les temps de trajet, les temps d’attente, la création de files d’attente, les itinéraires préférés, la proximité éventuelle de magasins permettent de comprendre les raisons de l’attraction de certains endroits et la désaffection d’autres.

A partir d’une trop grande affluence des comportements de fuite apparaissent. Dépassé le seuil de saturation, le flux de piétons n’a plus d’influence sur les ventes. De fait, il n’est pas toujours avantageux de consacrer des ressources à l’augmentation du flux de piétons.

Corrélation entre affluence et loyer d’un emplacement commercial

Dans de nombreuses villes, le volume du flux de piétons a été l’une des considérations lors de la négociation du loyer. Une augmentation du flux de piétons peut entraîner une hausse du loyer des centres commerciaux. Si cette hypothèse est généralement vraie, l’effet de l’augmentation du flux piétonnier sur le niveau de loyer des centres commerciaux varie d’un centre commercial à l’autre. En d’autres termes, la valeur du flux piétonnier pour les magasins a un impact positif sur le chiffre d’affaires mais aussi sur le loyer qu’il devront payer au propriétaire du centre commercial. Mais son ampleur peut varier considérablement d’un centre commercial à l’autre ou d’une rue d’un centre-ville à une autre.

Pour simplifier, le niveau d’un loyer et par extension du chiffre d’affaires que l’emplacement génère est fonction de plusieurs paramètres :
– Les caractéristiques physiques  de l’emplacement (la disponibilité des places de stationnement, la facilité de déplacement dans la zone commerciale, le nombre de points d’accès ou d’entrées, l’âge du(des) bâtiments ;
– La zone de chalandise, résidentiel ou non résidentiel, le revenu médian des ménages alentours ;
– Le nombre de piétons sur site ;
– L’éloignement ou la proximité d’autres centres commerciaux concurrents

Il est à noter que les centres commerciaux à thème ont un impact positif sur la valeur de l’affluence. La plupart des consommateurs qui s’y rendent sont des acheteurs ciblés. De ce fait, les centres commerciaux à thème auront tendance à pratiquer des loyers élevés. L’effet induit pour les magasins sera prioritairement de proposer davantage de marchandises de luxe. Pour couvrir leurs frais de location élevés, et pour répondre aux besoins des acheteurs qui dans ce contexte recherchent des articles de plus grande valeur.

Ce qu’il faut en retenir

Cette étude montre que les principaux déterminants de la valeur du flux de piétons dépend de la quantité de personne. La densité de flux à l’entrée du centre commercial est un facteur important qui influe sur l’atmosphère ressenti par le client. La proximité d’une gare ou d’un arrêt de bus accroît mathématiquement le flux. Mais en cas de dépassement du seuil de saturation l’impact devient négatif, lorsque la densité de piéton au mètre carré est trop importante.

L’augmentation du flux de piétons n’est pas le seul critère à prendre en compte, pour déclencher des opportunités der consommation. Les centres commerciaux doivent mettre en œuvre des stratégies permettant d’accueillir le flux de piétons dans des conditions agréables sous peine de perdre des parts de marché au profit de concurrents mieux organisés.

A l’aide de cette évidente conclusion intuitive, les commerçants, franchiseurs peuvent ainsi définir l’opportunité de tel ou tel emplacement dans un centre commercial et la comparer à une implantation en centre ville dès lors qu’ils ont accès aux chiffres d’affluence disponibles dans les mairies et les chambres de commerce.

source Eric de Commerce Life

Comment faire revenir les clients en magasin ?

L’impact de la pandémie du covid-19, du fait de la réduction des déplacements des consommateurs dans les magasins, a donné un coup d’arrêt spectaculaire à l’économie, et notamment dans le secteur du commerce de détail. La crise constatée a atteint un niveau sensiblement également dans tous les pays. Mais selon qu’il s’agissait d’un magasin en centre ville, une boutique en ligne, des produits essentiels ou non essentiels, des petites ou grandes enseigne, le choc a été vécu très différemment.
Alors est-ce que cette crise a profondément changé la manière dont les consommateurs achètent ? et quelles sont les moyens de faire revenir les clients en magasins une fois que la situation s’éclaircira ?
Voici les grandes tendances sur lesquelles les commerçants des centre-villes doivent réfléchir.

Être présent sur internet

Chaque jour, des centaines de millions de personnes se tournent vers les moteurs de recherches pour se renseigner sur les produits et sur leurs prix. La pandémie a imposé le cloisonnement et a empêché les consommateurs de se déplacer. Ce qui a inéluctablement changé leurs habitudes.
Le chemin menant à l’achat n’est plus linéaire. Les gens ont digitalisé leur approche. La recherche ne se fait plus par une prise d’information via les conversations avec des amis, ou dans les magasins. Le retail doit répondre au défi de la digitalisation de ses produits. Comment les présenter facilement, tout en offrant les expériences personnalisées et pertinentes auxquelles les acheteurs s’attendent via internet. Les moteurs de type Google, Bing ou Facebook deviennent des moyens de se renseigner pour une grande partie des consommateurs. Le numérique a une influence croissante sur le parcours d’achat du consommateur. Dans le cas du marché Asie-Pacifique (qui est un peu en avance par rapport à l’Europe), c’est 82% des actes d’achat qui passent d’abord par une recherche en ligne (source Google Global Web Index, Asia Pacific Internet Users, Wave Q1 2019).

Mettre en avant sa marque autant que sa situation géographique

La création publicitaire ou la communication restent d’importants moteurs pour l’efficacité des campagnes de vente.
Les commerces de centre ville et les marques se doivent d’être présents dans les recherches internet ; Et afin de ne pas être invisibles dans la somme des produits concurrents, ils doivent créer une valeur réelle, significative et distincte. Des vidéos de l’intérieur du magasins, ainsi que des vues du centre ville où il est agréable de se promener sont autant de moyens pouvant aider à renforcer la notoriété et à différencier une marque auprès des acheteurs internet au niveau local et national.

Le monde d’aujourd’hui a réduit l’attention des consommateurs ; Les vidéos (plus faciles que de lire un article) sont devenues un moyen d’améliorer l’engagement. Que ce soit sur Facebook, DailyMotion ou YouTube, les marques utilisent des vidéos explicatives pour promouvoir leurs produits. Et par l’intermédiaire de vidéos de déballage, des influenceurs mettent en avant les produits. Une excellente création, associée à un ciblage géographique ou démographique, peut aider à renforcer la notoriété d’une marque.
Il est également possible de passer par des outils de type Google Search Ads. Ils vous permettent de cibler les utilisateurs au bon moment, avec les bonnes annonces et le bon contenu. Une méthode automatique pour faciliter la recherche de nouveaux clients.

Augmenter les intentions d’achats

Les consommateurs d’aujourd’hui vivent – et achètent – dans un monde sans limite, ce qui rend la stratégie de vente omnicanale plus importante que jamais. Les commerçants traditionnels doivent créer des expériences d’achat en ligne en se concentrant sur la facilité ; Par exemple, lorsque l’achat en ligne nécessite pour être validé de remplir le nom, le prénom, l’adresse, le numéro de téléphone du client avant de payer, cela rend l’expérience client contraignante. C’est certes intéressant pour le commerçant, qui souhaite mieux connaître son client, mais cela peut être un frein dans beaucoup de cas, et faire fuir l’internaute. Une expérience d’achat sans friction pour les acheteurs omnicanaux maximise les ventes.

Les magasins doivent aussi mieux comprendre la fréquentation dans leurs magasins locaux. Si le taux de transformation entre le nombre de personne passant devant la vitrine et ceux qui entrent a moins de sens en période de restriction de déplacements, celui du nombre de visiteurs sur un site internet et le nombre d’achat obtenu est intéressant.

A l’heure de la mondialisation, la consommation locale est devenu un enjeu d’appartenance. Elle prend de l’essor dès lors que la digitalisation des magasins est bien pensée. Les acheteurs peuvent savoir localement quels produits sont en stock grâce à une information en ligne et ont des options de click & collect en magasin qui leur facilitent la vie.

Un changement de paradigme pérenne

Avec près d’un consommateur mondial sur deux qui achète maintenant plus fréquemment en ligne en raison du COVID, la tendance est maintenant ancrée. Dès lors l’enjeu est de savoir si ce comportement restera en l’état, même après l’assouplissement des restrictions et l’ouverture des magasins physiques.

Une étude récente (Google/Ipsos, Global Retail Study) montre que 53% des acheteurs en ligne disent qu’ils choisiront d’acheter en ligne plus souvent après la pandémie, et 38% des consommateurs qui n’étaient pas des acheteurs en ligne avant la pandémie disent qu’ils ont l’intention de continuer faire des achats en ligne.

Les commerces de centre-villes ont aujourd’hui un devoir de transformation et de digitalisation, s’il veulent survivre.

Source Eric de Commerce Life

Les 10 qualités requises d’un bon vendeur en magasin

Dans le monde du retail, le turn-over est important mais certains employés sont capables de fournir un travail excellent. A conserver précieusement, leur personnalité et leurs compétences vont participer à votre renommée. Les qualités principales de ces employés se résument en dix points primordiaux. Connaître celles qui vont faire de votre magasin un lieu exceptionnel va vous permettre de mieux recruter.

La volonté de rendre les autres heureux

Cette qualité est la plus importante car le commerce fonctionne sur l’envie de présenter les meilleurs produits aux clients afin de leur apporter joie et bonheur. Les employés qui sont constamment en contact avec les clients doivent avoir cette envie et le montrer. Une personne qui serait réticente à faire le maximum pour les visiteurs de votre magasin n’a pas sa place dans votre entreprise, même si elle possède énormément d’autres qualités.

La capacité d’apprendre rapidement

Le commerce est un domaine qui évolue en permanence avec un grand nombre de nouveautés et d’informations à enregistrer. La base doit être maîtrisée rapidement comme la façon dont vous voulez que vos articles soient pliés et rangés en rayon. Garder le magasin propre et rangé est indispensable. L’employé idéal doit être en mesure de faire une vente depuis la prise en charge du besoin du client jusqu’à l’encaissement. Savoir utiliser les différents logiciels et faire l’inventaire fait partie des compétences requises pour être parfait dans votre magasin. La capacité à assimiler les informations est essentiel dans cette profession car les personnes que vous embauchez doivent immédiatement être opérationnelles. Plus vite elles apprennent, plus vite elles pourront prendre en charge vos clients.

Pouvoir faire preuve d’empathie

L’employé en or doit être à l’écoute de vos clients, comprendre ses besoins et ses attentes. Réactif en cas de problème, il parvient à redonner le sourire aux clients en trouver une solution satisfaisante. Son écoute active est un véritable plus puisque le client se sent compris. Il va développer une nouvelle image de votre magasin. L’employé empathique comprend parfaitement ce qui a pu gêner le client et va y remédier de la meilleure des façons.

Un employé honnête

Les employés de votre commerce ne doivent pas se rendre responsables de vol d’argent ou de marchandise. L’employé idéal est celui qui vous transmet tous les problèmes rencontrés avec la caisse. Les soucis d’échanges et de remboursements vont seront rapportés afin que vous puissiez prendre votre propre décision. Vous devez embaucher des employés à qui vous pourrez confier les clés de votre magasin en toute tranquillité.

Faire preuve de patience

La patience se développe au fur et à mesure de l’expérience mais si vous trouvez une personne qui possède cette qualité. Les clients en colère, les exigences qui demandent de courir dans le magasin, la foule qui exige de longues heures de travail parfait seront plus faciles à aborder si la personne concernée est patiente.  Votre employé doit être capable de garder le sourire en toutes circonstances. Rester toujours aussi aimable même lorsque la pression s’intensifie est un sérieux atout. Toujours faire preuve du même entrain même si un client ne trouve aucun article à son goût correspond à la seule façon de parvenir à satisfaire tout le monde.

Se montrer toujours aimable

La qualité de l accueil offerte par vos employés va augmenter votre popularité
Être accueillant et aimable sont des qualités essentielles chez un employé

Être aimable est une qualité très importante car vos employés doivent s’adresser à une foule d’étrangers chaque jour. Une personne naturellement sympathique est rare et devra être gardée à tout prix. Pour les autres, il faudra apprendre à être agréable avec tout le monde. Considérer le client comme une nouvelle personne avec laquelle les échanges vont apporter une nouvelle expérience est une formidable façon d’y parvenir. L’envie de savoir ce qui amène cette personne et comment lui faire plaisir vont être générateurs de sympathie.

Être polyvalent

Le monde du rétail exige de pouvoir réaliser un ensemble de tâches pour présenter les produits et organiser le magasin. Dans le même temps, le bon employé doit prendre en charge le maximum de clients. Pouvoir être multitâches est un avantage pour votre magasin. Il ne faut pas que votre employé se sente dépassé donc cette capacité à tout mener de front va énormément jouer en sa faveur. Les employés qui sont à la caisse ont des tâches à effectuer en même temps afin d’optimiser le temps et la capacité de réussir à tous les niveaux est un point fort.

Respirer la confiance

Un employé confiant est presque une obligation dans le monde du commerce. Quel que soit son état d’esprit, il doit toujours montrer une parfaite maîtrise des choses. Cette attitude va rassurer les clients qui vont se sentir à l’aise et parfaitement pris en charge. L’employé confiant sait également que quel que soit le cas de figure, il sera en mesure de trouver une solution. Il est donc très précieux dans votre entreprise. Le comportement de vos employés va être passé à la loupe par vos clients donc vous devez faire en sorte de vous entourer de personnes honnêtes. Le rendu de monnaie, les réactions en cas d’erreurs et les modalités d’échange et de retour sont importantes pour le client. Le respect de ces éléments va se répercuter sur l’image de votre magasin.

Rester humble

Même si vous possédez un magasin de luxe, vos employés ne doivent pas être hautains avec votre clientèle. Savoir accueillir chaque personne qui passe votre porte de la même façon va participer à votre succès. Face à des clients exigeants ou qui vont émettre des critiques, l’employé humble ne se sent pas obligé de répondre. Il va conserver une attitude positive en conservant le sourire. Le client est roi et savoir le servir est tout un art.

Être endurant physiquement

Même si une pause repas est prévue pour chaque employé, il faut prendre conscience que chacun doit rester en position debout pendant un minimum de 5 heures d’affilée. Derrière la caisse ou dans les rayons à la recherche du produit idéal, pouvoir tenir un tel rythme demande une très bonne condition physique. Le commerce de détail demande d’être capable de réaliser un sprint et un marathon pendant le même délai.

source : commerce.life

Guillaume

Commerce de détail : 7 conseils de survie en période de covid

1 – Se positionner dans le commerce électronique

2 – Monétiser tous vos actifs

3 – Ajuster les responsabilités internes

4 – Développer un marketing digital performant

5 – Générer de l’empathie

6 – Renforcer votre marque

7 – Repositionner vos produits et services

À cette réalité s’ajoutent des changements soudains dans la façon de consommer des clients, des normes de qualité plus élevées et des normes de service et de livraison auxquelles la grande majorité des entreprises ne sont pas préparées.

Commençons par analyser notre comportement de consommateur: nous savons que nous sortirons de cette quarantaine (entre juin et octobre) axée sur la protection de nos besoins de base et de ceux de nos proches: alimentation, santé, éducation et logement.

Aussi, nous savons (sur la base d’informations empiriques après des périodes d’isolement dues à des épidémies, des guerres ou le climat) que notre sens de la communauté, du temps, de l’humilité, du consumérisme, de l’environnement, de la famille, des amis, de la survie et la santé, affecteront sans aucun doute nos dépenses, notre richesse et notre sens de l’épargne de manière significative.

Dans cette situation, toutes les entreprises qui fondent leur modèle sur des relations directes avec les consommateurs, à forte densité de personnes et qui proposent des produits de seconde nécessité, doivent repenser leur façon de travailler, d’embaucher, de superviser et de croître.

Source Breakingnews

Personnaliser son facing pour donner une identité à sa boutique

Pour donner une identité à votre marque, il existe aujourd’hui plusieurs techniques. Parmi ces dernières, figure le merchandising. Bien qu’elle soit parfois ignorée par les commerces de quartier, cette technique permet de mettre en avant les produits tout en attirant l’attention des clients. Découvrez ici comment l’utiliser pour donner une identité à votre boutique à travers la personnalisation de votre facing.

En quoi le merchandising permet-il de donner une identité à votre boutique ?

Le merchandising est l’ensemble des techniques de marketing qui consistent à présenter des produits dans des conditions spécifiques, dans le but de capter l’attention de l’acheteur. L’objectif indirectement visé par cette technique est de favoriser l’achat.

Elle révèle de fait un besoin latent ou stimule un achat d’impulsion après avoir immergé le client dans l’univers de la marque le client.

Correctement mis en application, notamment via des présentoirs, bornes, corners, meubles spécifiques, vitrines disponibles sur des sites tels que lacdirect.com, le merchandising permet d’optimiser la rentabilité de votre boutique et d’augmentes les ventes des produits. Pour atteindre ce résultat, il est important que l’aménagement de votre boutique obéisse à certaines règles. Quelles sont ces règles et comment les appliquer ?

Comment faut-il appliquer les règles du merchandising ?

Mise en plac

Le bon produit

Il faut ici tenir compte de votre position géographique afin de proposer un produit capable d’attirer la clientèle facilement.

Le bon endroit et la bonne disposition

L’agencement de votre boutique doit être fait de telle sorte que le client ait une vue globale sur tous les produits. Le but est que le consommateur découvre en un coup d’œil l’ensemble des produits.

À titre d’exemple, avant d’acheter un bijou, l’acheteur doit passer devant la bijouterie et être éventuellement attiré par un produit d’appel ou d’autres éléments. Pour donner une image attractive à votre commerce, son aménagement doit créer un univers, raconter une histoire et mettre en scène vos produits tout en répondant aux attentes de convivialité et de proximité du client.

La majorité des commerces optent pour des présentoirs, pour jouer sur la proximité et la transparence. Souvent ouverts, ces présentoirs sont séparés par un garde-corps, ce qui permet au vendeur de se retrouver à côté du client et non derrière une vitrine.

La mise en scène des produits permet à l’acheteur de se mettre en situation. Pour alimenter cette imagination, vous pourrez présenter par exemple vos produits sur une table ou sur des assiettes (il s’agit d’une présentation comme à la maison).

En matière de décoration, le bois et la pierre sont associés aux verrières, le béton brut et la charpente métallique sont aussi dans la tendance. Avec son esprit rétro, le carrelage ancien peut également être utilisé pour affirmer l’identité de votre boutique.

Le bon moment

Selon les produits commercialisés, il est important de faire évoluer vos offres à tout moment (au cours de l’année, de la semaine et de la journée).

Le bon prix

Le prix de vos produits doit être cohérent avec la situation géographique de votre boutique, les prix pratiqués par la concurrence et le pouvoir d’achat des clients que vous ciblez.

Source Commerce Life

Guillaume

L’heure du déconfinement à sonné

Cette nouvelle s’accompagne de la réouverture massive des commerces. Mais dans quelles conditions accueillir ses clients désormais ?

Vous attendiez ce jour avec impatience, la phase de déconfinement démarre ce 11 mai. A l’exception des bars et restaurants, les commerces sont à présent autorisés à rouvrir leurs portes au public. Et le respect des consignes sanitaires est un enjeu crucial. Voici quelques conseils pratiques pour retrouver sa clientèle en toute sécurité.

Faciliter la prise de rendez-vous pour limiter les flux

« Même si les boutiques rouvrent, l’affluence sera moindre dans un premier temps », avance Vincent Redrado, CEO du cabinet de conseil Digital Native Group. D’après lui, l’expérience client doit plus que jamais passer par le digital. « Il faut faciliter la prise de rendez-vous en ligne. Techniquement, ce n’est pas compliqué à mettre en place et cela permet de limiter les flux en boutique », explique-t-il. Chez Gemmyo, marque digitale spécialiste de la joaillerie, la réouverture en toute sécurité s’inscrit dans la continuité.  » Dans notre secteur, l’achat se réfléchit en amont. Notre particularité c’est que la prise de rendez-vous fait partie de notre ADN », explique la fondatrice Pauline Laigneau. Dans les faits, les déplacements spontanés au sein des trois boutiques de Gemmyo seront autorisés seulement si la boutique compte moins de 5 clients. « Autrement, les clients seront invités à patienter à l’extérieur avec une bouteille d’eau, et ceux qui souhaiteront entrer dans nos boutiques devront sonner à la porte.  » 

Chez l’enseigne de décoration Pylones (45 magasins), on compte sur l’expérience des courses acquise par les clients pendant le confinement. « Selon la taille de la boutique, nous accepterons entre 3 et 10 clients à la fois. L’information sera indiquée sur un panneau », explique le cofondateur Jacques Guillemet. Par ailleurs, l’enseigne développe un concept de « call and collect » qui permettra au client de téléphoner à la boutique pour réserver un produit. 

Revoir les horaires d’ouverture

« Grâce aux prises de rendez-vous et à la gestion des flux, les boutiques pourront plus facilement gérer leurs horaires d’ouverture », souligne Vincent Redrado. Chez Pylones, le choix a été fait de retarder l’ouverture des boutiques et d’avancer les fermetures, de 11 heures à 17/18 heures contre 10 heures – 20 heures. « Nous serons réactifs en fonction de l’évolution de la situation, car il ne faut aggraver nos pertes non plus, souligne Jacques Guillemet. Nous verrons comment l’activité reprend et à quel moment de la journée ont lieu les flux ».

Distribuer des masques aux clients

La DNVB spécialiste de la mode masculine BonneGueule met à disposition de tous ses clients des masques en papier. Ces masques jetables sont distribués gratuitement (mais de manière exceptionnelle pour raison de stock) à un client qui n’en possède pas mais qui souhaite entrer dans la boutique. Dans les magasins Pylones et Gemmyo, le port du masque ne sera pas obligatoire mais fortement conseillé. « Nous prévoyons d’en distribuer quelques-uns aux clients qui n’en sont pas munis », complète Jacques Guillemet. La marque de joaillerie adoptera la même démarche pour ses clients. 

Prévoir un emplacement pour le gel hydroalcoolique à l’entrée du magasin 

« Le lavage des mains est obligatoire pour les clients et collaborateurs en boutique », insiste Geoffrey Bruyère, cofondeur de BonneGueule. En plus de la pompe installée dès l’entrée, les magasins de la marque sont équipés d’une pompe sur la caisse et d’une troisième à l’entrée des stocks pour les conseillers. Même procédure au sein des boutiques Pylones et Gemmyo où le gel hydroalcoolique sera disposé dès l’entrée, un panneau rappelant la règle sanitaire du lavage des mains.

Laisser de côté quelques heures un vêtement essayé par un client

« La chaleur du steamer (défroisseur à vapeur, ndlr) permettra de tuer le virus en cas d’infection du vêtement par un client, lors de l’essayage », précise Geoffrey Bruyère. Les salariés de BonneGueule sont invités à steamer le vêtement après chaque essayage sur la surface de vente, à la vue des clients. Ensuite, le vendeur doit le laisser 3 heures en réserve et ne pas le toucher. Le vêtement est finalement plié et rangé dans la réserve sous blister.

Désinfecter régulièrement les cabines d’essayage

Chez BonneGueule, les cabines d’essayage sont nettoyées avec une solution hydroalcoolique et de l’essuie-tout après le passage de chaque client. A l’intérieur, des affiches rappellent les mesures d’hygiène.

Délimiter la distanciation sociale par les marquages au sol

Respect d’une distance de sécurité d’un mètre cinquante lors du passage en caisse (paiement en carte privilégié et nettoyage du TPE après utilisation) et dans les allées du magasin, marquage au sol avec des bandes adhésives au niveau de la caisse… Les établissements de BonneGueule accueilleront les clients en appliquant ces consignes. Le même dispositif sera mis en place chez Pylones.

Montrer l’exemple au client pour rassurer

Au sein des quatre boutiques de BonneGueule, les vendeurs et les clients devront tous porter un masque. « Nous devons faire appliquer les mesures sanitaires sans que l’ambiance de nos boutiques soit celle d’un hôpital. Il s’agit d’un « marketing sanitaire » pour rassurer le client », explique Geoffrey Bruyère,. « Tous ces dispositifs prennent du temps. Nous verrons si nos équipes parviennent à gérer les consignes de sécurité, la relation avec les clients et la vie de la boutique », détaille-t-il. Idem du côté de Pylones où les vendeurs seront tous équipés de tablier, masque et visière pour recevoir les clients. Chez Gemmyo, « les conseillers et les clients se laveront les mains avant chaque rendez-vous en utilisant du gel hydroalcoolique présent sur le bureau. D’une manière générale, l’utilisation de désinfectant et de lingettes sera importante », insiste Pauline Laigneau. 

Communiquer avec le personnel présent en boutique 

« Nous avons envoyé des paquets Chronopost à tous les managers avec le kit de réouverture pour les premiers jours », détaille le cofondateur de Pylones. Spray, scotch, masques, panneaux (« Merci de ne pas toucher les objets ») composent le colis. Pour communiquer avec les personnels présents en boutique, Pylones a mis en place une plateforme Covid-19 où chaque manager peut se connecter et poser toutes les questions nécessaires à l’accueil des clients. 

Actualiser sa fiche Google My Business

Confinement oblige, votre commerce a été « fermé temporairement » et indiqué comme tel sur Google au cours de la période. A partir du 11 mai, votre fiche Google My Business devra connaître quelques retouches et une mise à jour globale. Les commerçants authentifiés sur ledit service devront commencer par préciser la réouverture de leur établissement. La fiche peut être aussi l’opportunité de communiquer sur des mesures spécifiques : modification des horaires d’ouverture, fonctionnement du click and collect, consignes d’hygiène en magasin… L’objectif étant de devancer les inquiétudes des clients. Vous pouvez lire notre article pour approfondir la création d’une fiche sur Google My Business.

Source JDN Nadia N’tsia

Et dire que je voulais être jardinier et épouser maman.


Haut de 3 pommes, à l’âge de 6 ans, je me projetais déjà sur un avenir façonné à mes envies.


Suite à quelques complications familiales, entre autres le divorce de mes parents et des années de difficultés financières s’en suivirent, nous avons dû vite apprendre à affronter la vie, ma soeur, mon frère et moi.


Mes premières expériences managériales se sont présentées entre 9 et 15 ans où je me suis découvert une passion pour l’aviron. Nous gagnions mes équipiers et moi-même beaucoup de médailles. (vice champion de France en 1986). Je me suis formé petit à petit au rôle de chef, étant dès lors chef de nage (celui qui donne le rythme au bateau) mais aussi en tant que barreur apprécié pour ma finesse de navigation et de corpulence.


S’en est suivi mon école hôtelière. La découverte de l’uniforme, de la discipline et du travail d’équipe. Les joies de l’internat pour tisser les liens d’amitié mais aussi pour pouvoir braver les interdits de sorties.
Une saison en Corse pendant 2 mois sans un seul jour de congé, mais avec une immense gratitude d’un travail accompli. (Cerise sur le gâteau : j’étais l’élève qui avait gagné le plus d’argent dans le stage).


Mon brevet d’études professionnelles et certificat d’aptitude en poche, je suis parti à la conquête du monde salariale.


Puis à 18 ans j’ai connu ce qui allait devenir mon épouse. (28 ans de mariage à ce jour)
2 merveilleux enfants, une éducation soutenue. La plus belle réussite pour des parents.


J’étais ambitieux.


Quelques années de restauration traditionnelles et me voilà projeté sur mon premier poste à responsabilité à 25 ans pour le groupe Manor.
18 ans de carrière, me formant à la gestion des équipes, à la rentabilité, au service à la clientèle et au concept design. Une expérience inoubliable, intense, remplie de moments de joie, de difficultés, d’erreurs, d’apprentissages mais surtout de beaucoup de succès.


Mai 2015, je me suis envolé et aie fondé ma première entreprise. DLM management.

Le monde de l’entreprenariat est un champ de culture. Vous semez sans cesse sans savoir ce que vous allez récolter.
Je me conforte à l’idée qu’aujourd’hui tous les combats menés depuis 5 ans prennent d’autant plus de sens. Nous travaillons durs, mes partenaires et moi pour consolider notre savoir-faire. L’environnement sociétal dans lequel nous évoluons sert notre cause. C’est une excellente opportunité. A nous de jouer.


Avril 2018, 2ème société, Move Events snc pour laquelle nous sommes associés, mon épouse et moi.
Travailler l’évènementiel, sur 3 à 4 manifestations annuelles de grandes ampleurs.
Risqué mais ludique à la fois. Un régal quand tout va bien.

Décembre 2019, nouveau projet en cours, El Centro, en parallèle des 2 autres.
Rénovation du centre espagnol pour en faire une Bodega. Bar à vins, tapas et restaurant espagnol. Ambiance ibérique, chaleureuse. Ouverture mi-juin en prévision.


5 ans d’entreprenariat, 5 ans où chaque jour j’apprends quelque chose de nouveau.
5 ans d’accomplissement personnel. Riche non pas sur mon compte en banque mais sur mon choix de vie. Et j’en suis fier.

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