Le management durable : ou comment mettre en place quelques bonnes pratiques pour son commerce

 

 

En novembre dernier, un de nos articles abordait la notion de management durable. Pour rappel, ce type de management s’inscrit dans un concept qui lie l’économie, la société et l’environnement.

Comment appliquer aisément des  » bonnes pratiques  » dans son daily business, de manière à ce que l’entreprise ait un impact écologique positif sur l’environnement, sans augmenter considérablement les coûts d’exploitation ?

A long terme, mettre en place des bonnes pratiques au quotidien représente une réelle différence. De ce fait, chaque entreprise peut mesurer son empreinte carbone, dont la définition est :

 » On appelle “empreinte carbone” la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. On estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Il est, dans ses usages privés de l’énergie, directement responsable d’une partie des émissions de dioxyde de carbone (CO2) à l’atmosphère. « , issue de www.dictionnaire-environnement.com (consulté le 20.6.2017)

Une fois son empreinte carbone analysée, l’entreprise décide dans quels secteurs d’activité des mesures doivent être mises en place, notamment concernaant les processus de production. Ces mesures peuvent intervenir à plusieurs niveaux:

  • La transformation des matières premières en produit final
  • La logistique de transports
  • La gestion des surfaces de vente

La transformation des matières premières. Dans la chaîne de production, certaines machines sont considérées comme plus « énergivores » que d’autres, de par leur consommation d’énergie, mesurée de A (très faible consommation d’énergie) à G (très forte consommation d’énergie). Grâce à cette distinction, il est possible d’optimiser son empreinte écologique, tout en tenant compte des contraintes de production.

La logistique de transport. Pour que les délais soient respectés, une entreprise doit se munir d’un nombre de véhicules de livraison suffisant, que ce soit pour livrer du matériel entre deux sites de production, ou encore lors de l’acheminement des produits finaux sur le(s) point(s) de vente. Pour que la consommation d’énergie soit minimisée, il est important d’optimiser le nombre de véhicule ainsi que les trajets indiqués sur leur feuille de route, en tenant compte du nombre de sites à livrer et de l’ordre dans lequel les livraisons doivent être assurées.

La gestion des surfaces de vente. Dans un magasin, la consommation d’énergie dépend aussi bien de l’infrastructure des locaux, que de l’aménagement de la surface de vente. En effet, en fonction de la disposition des produits, les besoins en chauffage, éclairage, ou encore en signalisation lumineuse (indications pour faciliter les déplacements, panneaux promotionnels, etc.), peuvent engendrer des coûts onéreux d’exploitation, ainsi qu’un impact écologique négatif. De ce fait, en optimisant l’utilisation d’une surface de vente, il est possible d’avoir un impact positif sur l’économie et sur l’environnement.

Dans notre conseil vidéo, vous pouvez découvrir 2 exemples de bonnes pratiques récurrentes grâce auxquelles il est possible d’économiser aisément de l’énergie et réduire les frais d’électricité sur l’espace de travail.