Cette méthode de management à appliquer dans votre vie perso

Et si vous aplliquiez la méthode INA avec vos enfants ? Un peu d’Imposition, de Négociation et d’Animation.

Le concept : les modes de management INA

Face à l’océan de complexité que constitue le management d’une équipe, le manager a finalement trois clés d’action à sa disposition : l’Imposition (le chef galonné qui fait marcher son autorité), la Négociation (le fin diplomate qui fait donnant-donnant) et l’Animation (le gourou inspirant qui fait lever les foules). La méthode INA consiste à doser malicieusement ces trois ingrédients en fonction des publics et des situations, au lieu de tomber toujours dans l’excès de l’un ou de l’autre, comme on a souvent tendance à le faire, stupidement…

La pratique : dresser ses enfants

Cet excès imbécile, qui nous fait par exemple négocier toute la journée comme des marchands de tapis avec nos gamins, on le retrouve dans l’éducation, abîme de complexité encore plus terrifiant que l’art managérial. Que peut la méthode INA pour les parents en détresse ?

L’élément fondamental de cette technique, c’est l’introspection. Demandez-vous, avec la plus grande objectivité du monde, vers lequel des trois modes de management vous inclinez le plus naturellement. Soyez sincère avec vous-même. Les despotes DOIVENT reconnaître qu’ils sont des despotes. Pareil pour les marchands de tapis et les vendeurs de rêve. Vous avez du mal à établir votre autodiagnostic ? Songez aux derniers conflits que vous avez eus avec votre descendance (vous ne devriez pas avoir à chercher trop loin) et à la manière dont vous les avez réglés (si on peut appeler ça «réglés»).

Si vous avez répété des phrases du genre «C’est comme ça et pas autrement», vous êtes « I ». Si vous avez dealé le débarrassage de table contre une heure de YouTube, vous êtes « N ». Si vous avez vanté les bénéfices cognitifs et comportementaux d’une leçon de maths bien apprise telle une mauvaise coach en développement personnel, vous êtes « A ». Et si vous avez torgnolé l’enfant, vous êtes juste un peu surmené(e)… Bien sûr, on n’est jamais tout l’un ou tout l’autre. Il s’agit de dégager une tendance majoritaire. Il y a des gens qui présentent un profil remarquablement équilibré entre les trois modes.

Une fois que vous avez identifié votre excès naturel, demandez-vous comment les deux autres modes de management pourraient équilibrer votre approche éducative. L’imposition est propice aux situations d’urgence et pose votre légitimité parentale. Les darons qui se font un peu trop dévorer par leurs gosses devraient regarder et prendre quelques idées dans Full Metal Jacket, ce fameux film de guerre où le chef houspille et humilie ses sous-fifres du début à la fin.

Les tyrans devraient s’informer des bénéfices de la négo en termes de souplesse, de prévention des conflits et de coupage de poire en deux. Enfin, les autres pourraient s’inspirer des meilleurs tribuns pour redonner un peu de souffle et d’enthousiasme, pour ne pas dire de sens, à leur politique éducative. Bref, se connaître soi-même, c’est faire le lit d’une meilleure rencontre avec les autres, même si ces derniers ont 12 ans et ne savent toujours pas faire le leur.

Source : Capital Management

Par Benjamin Fabre

Publié le 18/01/2022 à 17h45 & mis à jour le 01/02/2022 à 7h50

La symétrie des attentions : une théorie marketing et RH

La symétrie des attentions est une théorie mi-marketing, mi-RH. Elle affirme que la qualité de la relation entre l’entreprise et ses collaborateurs influence la qualité de la relation entre l’entreprise et ses clients. Dit autrement : un bon relationnel avec les collaborateurs (relation interne) améliore le service clientèle (relation externe). Cette théorie relève du bon sens.

Des collaborateurs heureux améliorent le service client (la symétrie des attentions)

Un bon relationnel avec les collaborateurs améliore le service clientèle. Les premières personnes à émettre cette hypothèse sans lui donner de nom sont Olivier Devys et Gwenaël Le Houérou, fondateurs de Suitehôtel.  En 2007, Charles Ditandy et Benoît Meyronin la formalisent expressément dans un livre intitulé « Du management au marketing des services ». Ils expliquent que des collaborateurs heureux font des clients heureux et nomment ce principe « symétrie des attentions ».
Rien de plus logique, les collaborateurs interagissent avec les clients et transmettent leur état d’esprit. Ils sont la vitrine de l’organisation : des collaborateurs heureux sont enclins à l’écoute, au service, quand des collaborateurs frustrés ou stressés véhiculent des émotions négatives et dégradent le niveau de service-client.

Une culture du service collaborateur n’est pas si complexe à mettre en place

Selon la symétrie des attentions, pour inculquer une culture du service client, l’organisation doit donc commencer par inculquer une culture du service au profit des collaborateurs. L’entreprise doit « donner l’exemple » en interne, pour que les collaborateurs véhiculent cet état d’esprit vers l’extérieur. Les moyens pour créer une culture du service collaborateur ne sont pas forcément hors du commun :
– des outils efficaces, adaptés aux missions de chacun
– du matériel performant
– des objectifs challengeant, mais faisables
– une évaluation réaliste du temps consacré à chaque mission,
– des embauches en cas de besoin de ressources humaines supplémentaires
– une disponibilité des équipes de management
– une communication transparente
– un plan d’évolution et de formation pour chaque collaborateur
– tout ce qui contribue à un quotidien agréable et un travail fluide
De nombreux outils digitaux automatisent les missions fastidieuses récurrentes, ils automatisent la récolte et l’analyse de données, ils rendent ludique la réalisation de certaines tâches. De fait, ils améliorent et ils facilitent le travail des collaborateurs. On parle d’améliorer l’expérience collaborateur (dans le même esprit que l’amélioration de l’expérience client).
A titre d’exemple, l’outil comptable Eyespenses automatise la clôture des comptes annuels. Il a été conçu pour fluidifier le travail des services comptables et financiers en période (difficile) de clôture.
Un autre outil typique « expérience collaborateur » Lumio, une plateforme connectée à un chatbot (une aide en ligne) met à disposition des équipes toutes les informations qu’elles sollicitent en matière RH et administrative (fiches de paie, congés, organisation du travail …). Cette plateforme améliore le quotidien de tous les collaborateurs de l’entreprise.

La culture du service doit imprégner toute l’organisation

Et pas uniquement les services en contact avec la clientèle. Attention au piège : les managers qui pratiquent la symétrie des attentions ont tendance à délaisser les collaborateurs qui ne sont pas en rapport direct avec la clientèle. Les collaborateurs des services support, les services comptables et financiers par exemple ou ceux des services techniques, sont souvent les derniers à bénéficier « d’attentions » ; quand les collaborateurs des équipes marketing et commerciales, en contact avec la clientèle, ont accès aux renforts humains et aux outils de travail innovants, 100% digitalisés. Pourtant, les collaborateurs des services supports sont autant impliqués dans la bonne marche de l’organisation que les collaborateurs des services clients. Ils participent autant que les autres à diffuser la culture d’entreprise, à divulguer un état d’esprit. De fait, la symétrie des attentions doit impliquer l’organisation dans son ensemble, qui rayonne par sa culture et ses valeurs basées sur le bien-être des équipes.
Le lien entre la satisfaction client et la satisfaction salarié est patent et accessibles grâce à des outils mis à disposition pour créer une culture du service collaborateur visant tous les métiers de l’entreprise.

lien de l’article de source

https://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/la-symetrie-des-attentions-une-theorie-marketing-et-rh/

Par Christelle Ibach, Rédactrice pour Cadre Dirigeant Magazine, Strasbourg -2 avril 2021

Et dire que je voulais être jardinier et épouser maman.


Haut de 3 pommes, à l’âge de 6 ans, je me projetais déjà sur un avenir façonné à mes envies.


Suite à quelques complications familiales, entre autres le divorce de mes parents et des années de difficultés financières s’en suivirent, nous avons dû vite apprendre à affronter la vie, ma soeur, mon frère et moi.


Mes premières expériences managériales se sont présentées entre 9 et 15 ans où je me suis découvert une passion pour l’aviron. Nous gagnions mes équipiers et moi-même beaucoup de médailles. (vice champion de France en 1986). Je me suis formé petit à petit au rôle de chef, étant dès lors chef de nage (celui qui donne le rythme au bateau) mais aussi en tant que barreur apprécié pour ma finesse de navigation et de corpulence.


S’en est suivi mon école hôtelière. La découverte de l’uniforme, de la discipline et du travail d’équipe. Les joies de l’internat pour tisser les liens d’amitié mais aussi pour pouvoir braver les interdits de sorties.
Une saison en Corse pendant 2 mois sans un seul jour de congé, mais avec une immense gratitude d’un travail accompli. (Cerise sur le gâteau : j’étais l’élève qui avait gagné le plus d’argent dans le stage).


Mon brevet d’études professionnelles et certificat d’aptitude en poche, je suis parti à la conquête du monde salariale.


Puis à 18 ans j’ai connu ce qui allait devenir mon épouse. (28 ans de mariage à ce jour)
2 merveilleux enfants, une éducation soutenue. La plus belle réussite pour des parents.


J’étais ambitieux.


Quelques années de restauration traditionnelles et me voilà projeté sur mon premier poste à responsabilité à 25 ans pour le groupe Manor.
18 ans de carrière, me formant à la gestion des équipes, à la rentabilité, au service à la clientèle et au concept design. Une expérience inoubliable, intense, remplie de moments de joie, de difficultés, d’erreurs, d’apprentissages mais surtout de beaucoup de succès.


Mai 2015, je me suis envolé et aie fondé ma première entreprise. DLM management.

Le monde de l’entreprenariat est un champ de culture. Vous semez sans cesse sans savoir ce que vous allez récolter.
Je me conforte à l’idée qu’aujourd’hui tous les combats menés depuis 5 ans prennent d’autant plus de sens. Nous travaillons durs, mes partenaires et moi pour consolider notre savoir-faire. L’environnement sociétal dans lequel nous évoluons sert notre cause. C’est une excellente opportunité. A nous de jouer.


Avril 2018, 2ème société, Move Events snc pour laquelle nous sommes associés, mon épouse et moi.
Travailler l’évènementiel, sur 3 à 4 manifestations annuelles de grandes ampleurs.
Risqué mais ludique à la fois. Un régal quand tout va bien.

Décembre 2019, nouveau projet en cours, El Centro, en parallèle des 2 autres.
Rénovation du centre espagnol pour en faire une Bodega. Bar à vins, tapas et restaurant espagnol. Ambiance ibérique, chaleureuse. Ouverture mi-juin en prévision.


5 ans d’entreprenariat, 5 ans où chaque jour j’apprends quelque chose de nouveau.
5 ans d’accomplissement personnel. Riche non pas sur mon compte en banque mais sur mon choix de vie. Et j’en suis fier.

La mutualisation de moyens entre commerçants pour une équipe gagnante !

On peut être juridiquement indépendant, n’appartenir à aucun réseau de magasins, et mener une véritable stratégie de mutualisation de moyens entre commerçants ! Pourtant, nombre d’entre eux se sentent toujours isolés et livrés à eux-mêmes dans leur pratique quotidienne… Communiquer, partager, informer, organiser des actions collectives, développer des stratégies communes pour générer du trafic en point de vente, a toujours été le credo des associations de commerçants et n’a jamais été aussi simple qu’à l’heure du web 2.0. Alors qu’attendent-ils pour mutualiser leurs moyens, leurs expériences, leurs bonnes pratiques, leurs idées et former une équipe gagnante ?

La mutualisation de moyens, credo des associations de commerçants

La France compte plusieurs milliers d’associations de commerçants. Si leur principale fonction consiste à représenter et défendre les intérêts de leurs adhérents auprès des instances politiques, leur rôle ne se résume pas qu’à cela, loin de là ! Elles ont également vocation à renforcer l’attractivité et l’activité commerciale d’un territoire, en mettant en place des actions collectives et des opérations de mutualisation de moyens, au bénéfice direct de leurs adhérents. Pour exemple, ce sont généralement elles qui se chargent de l’organisation et de la promotion d’animations commerciales telles que les braderies dans les rues commerçantes, de la mise en place de programmes de fidélité communs à plusieurs enseignes d’un même secteur, etc. Par ailleurs, elles organisent des manifestations visant à favoriser les rencontres, l’échange et le partage d’expériences entre commerçants. Et, elles ont également, ne l’oublions pas, toute leur utilité quand il s’agit d’aller chercher des subventions, notamment dans le cadre des opérations collectives du FISAC (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce).

Le prix de l’adhésion à une telle structure varie énormément d’une association à l’autre, mais reste généralement modique au regard des bénéfices qu’elle peut apporter.

Les outils numériques au service de la mutualisation de moyens

Mais, il est clair que si les associations de commerçants gardent aujourd’hui toute leur légitimité, les retailers trouvent, au travers des outils numériques, d’autres moyens de communiquer, d’échanger et de s’informer grâce aux réseaux sociaux, aux blogs et autres nombreux forums présents sur le web.

On y trouve également des plateformes de mutualisation de moyens. Et (cette fois-ci en toute impartialité…), nous citerons pour exemple le portail Achatville.com, développé par les CCI et dédié aux commerces de proximité. Conscientes que le « petit » commerçant a souvent des difficultés à adapter ses pratiques commerciales aux nouveaux modes de consommation, les CCI ont mis en place cette plateforme mutualisée. L’idée est de lui mettre à disposition des outils simples et pragmatiques lui permettant de s’assurer une présence sur le web et de développer une stratégie cross-canal. Plusieurs offres, à des prix attractifs, sont disponibles pour couvrir les différents besoins : de la simple vitrine dotée d’outils marketing web-to-store au véritable site de e-commerce aux fonctionnalités avancées. Le dispositif regroupe aujourd’hui 1 700 commerçants de 26 départements et a fait ses preuves avec quelque 7.6 millions de visites enregistrées en 2014.

L’appropriation des nouvelles technologies par les commerçants représente un enjeu considérable, car elle est seule garante de la pérennité de leur activité !

Source Commerce Life

La communication non verbale

 

Tout d’abord, voici une définition du comportement non verbal :

« Le comportement non verbal désigne le comportement observé chez un interlocuteur lors d’un entretien de vente. Il comprend notamment la gestuelle (mouvements, position du corps, etc..), les regards et les mimiques. », issue de Defintions-marketing (consulté le 27.11.2017)

Lors d’une expérience d’achat, la communication non verbale de l’acheteur (tout comme celle du vendeur) représente une source riche d’informations. 3 canaux permettent de l’analyser :

  • Le langage corporel
  • L’élocution
  • La tenue vestimentaire

Le langage corporel. Parmi les spécialistes de la communication non verbale, il est communément admis que le corps ne ment jamais. En effet, il est très difficile de masquer une réaction spontanée du corps en lien avec une information donnée, alors qu’il est plus facile de ne pas répondre verbalement à une sollicitation. Chaque geste, aussi infime soit-il, constitue une information visuelle supplémentaire au message verbal.

L’élocution. En complément du langage corporel, le ton de la voix apporte une information complémentaire au contenu du message délivré verbalement. En fonction des émotions que ressent le locuteur, par exemple de la peur ou de la colère, la qualité du message peut être altérée.

La tenue vestimentaire. Au même titre que le langage corporel ou l’élocution, la tenue vestimentaire envoie un message non verbal fort. En effet, une personne peu soignée donne une image négative, ce qui décrédibilise ses propos. De plus, en ce qui concerne le vendeur, sa communication non verbale fait partie intégralement de l’image de marque du commerce.

Dans notre conseil-vidéo du jour, David vous présente la décomposition type d’une communication orale, ainsi que les principaux moyens d’expression du vendeur.

Se mettre à la place du client : un outil de performance en soi

 

« La première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise. », Henri Jeanson, journaliste, scénariste, dialoguiste et réalisateur français (1900-1970).

Cette Maxime concerne toutes les situations de la vie courante. En effet, nous effectuons souvent des choix basés sur notre première impression, notamment lors d’une expérience d’achat, quel qu’en soit le domaine.

Pour que l’impression du client soit positive durant les premières secondes, il doit pouvoir obtenir un maximum d’informations sur la qualité et le prix du produit qu’il désire acheter, afin d’être séduit et poursuivre son expérience d’achat. Sinon, il se concentrera sur un autre produit.

Parmi les aspects majeurs du Floor management, 3 thèmes sont particulièrement importants:

  • Le décryptage des difficultés du client lors du parcours d’achat
  • La reconnaissance des lacunes à combler d’un point de vente
  • Le suivi des points de contrôle au quotidien

Les difficultés. La perception du parcours d’achat peut varier si on se place du point de vue du client par rapport à la vision du commerçant. En se mettant à la place du client, il est possible de décrypter quelles sont les difficultés que le client risque de rencontrer. Chaque difficulté représente potentiellement un risque d’interruption de l’acte d’achat.

Les lacunes à combler. Après avoir identifié les besoins et les difficultés lors de la phase de décryptage, l’analyse permet d’identifier quelles sont les solutions à mettre en place à long terme pour renforcer la qualité du service client, en fonction des contraintes d’exploitation. Plus la qualité du service client est élevée, plus le nombre de ventes augmente.

Les points de contrôle. Plusieurs points de contrôle permettent d’analyser l’activité du point de vente au quotidien: gestion des stocks, nombre de clients en magasin, taux de conversion, etc. Plus la grille d’analyse est fine, plus il est aisé d’anticiper les risques en terme de productivité et ainsi garantir le maintien d’un seuil de rentabilité minimum.

Dans notre conseil-vidéo du jour, David vous propos un exemple de mise en situation à la place du client, pour détecter le ressenti et ainsi mieux comprendre le comportement du client.

Comment anticiper le chiffre d’affaires à réaliser grâce des indicateurs clés de performance (KPI)

 

Tout d’abord, voici une définition de ce qu’est un KPI :
« KPI est un acronyme pour Key Performance Indicator. Les KPI ou ICP (indicateurs clés de performance) peuvent être utilisés , entre autres, dans le domaine du management au sens large, dans le domaine du marketing et de la publicité ou dans le domaine de l’analyse d’audience d’un site web. (…) Pour assurer le pilotage d’une activité, les KPI peuvent [être] regroupés dans un tableau de bord ou dashboard. « , issu de Définitions marketing, « l’encyclopédie du marketing » (consulté le 22.6.2017)
Au niveau des processus, l’indicateur mesure le niveau de productivité, en fonction des objectifs fixés. Si la productivité diminue en dessous d’un seuil critique défini au préalable, un message d’alerte est automatiquement envoyé au responsable, afin de lui proposer d’effectuer des mesures de corrections.
Ces indicateurs constituent un ensemble d’outils performants dans de nombreux cas. Parmi les plus analysés, on peut mentionner :
  • La gestion de l’assortiment
  • Le suivi des délais de production
  • Le taux de conversion en magasin
  • Le service client

La gestion de l’assortiment. Grâce à un suivi journalier de l’évolution de l’assortiment par produit disponible, il est possible d’identifier quels sont les produits qui se vendent le mieux ainsi que les jours de l’année lors desquelles le chiffre d’affaires est globalement plus élevé. De ce fait, la productivité peut être adaptée en fonction de la demande, par anticipation.

Le suivi des délais de production. Que ce soit au niveau de la production, ou au niveau de la gestion des livraison par véhicule, utiliser un KPI permet de faire ressortir de manière précise les éléments qui pourraient constituer une source de retard par rapport au délais fixés, en fonction d’un seuil de tolérance calculé au préalable. Par exemple, anticiper l’itinéraire de livraison en fonction du jour et de l’heure de livraison, sur la base de données existantes, peut réduire les coûts de production, augmenter le chiffre d’affaires et/ou augmenter la marge bénéficiaire.

Le taux de conversion. Parmi les actions de communication et de marketing mises en place par l’entreprise, certaines sont plus efficaces que d’autres, en fonction du canal de diffusion, du type de clientèle ciblé et de l’heure de parution. Grâce à une analyse effectuée par des KPI, il est possible de ne renouveler uniquement les actions dont le niveau de performance et le plus élevé (meilleur impact émotionnel, meilleur rapport qualité-prix, meilleur taux de conversion, etc.).

Le service client. un des points d’analyse à mesurer est le besoin en ressources humaines à mettre à disposition du service client. En effet, en tenant compte de l’évolution de la fréquence du nombre de client, en fonction de la plage horaire et du jour de la semaine, il est possible d’optimiser la force de vente, aussi bien pour accompagner le client en magasin, que pour répondre à ses question par mail ou par téléphone. De plus, une analyse peut également être effectuée par collaborateur et par secteur de vente, afin d’optimiser la force de vente en fonction du savoir-faire et des compétences de chacun.

Enfin, dans notre conseil vidéo, David vous propose quelques exemples de critères d’analyse par lesquelles évaluer le chiffre d’affaire à réaliser jour par jour, en tenant compte des années précédentes à la même période. Plus vous serez précis, plus vous serez en mesure d’interpréter les données pour l’année à venir.

Apprendre à détecter les symptômes du stress

 

Le stress au travail représente un danger de plus en plus présent. Il touche n’importe quel métier et peut s’avérer difficile à détecter. Parmi les causes récurrentes de stress, il faut relever :

  • Le manque de communication dans l’entreprise
  • La mutation technologique
  • La surcharge de travail
  • Les responsabilités difficiles à assumer
  • Les mauvaises conditions de travail (manque d’autonomie, isolement, …)
  • Le harcèlement moral ou physique

Le manque de communication dans l’entreprise engendre régulièrement des situations de stress, notamment quand des changements opérationnels ont lieu régulièrement et que ceux-ci influencent une part importante du travail en cours. Par exemple, quand un collaborateur se demande si ce qu’il fait est pertinent ou utile à court terme, mais qu’aucune information ne lui permet d’avoir une réponse claire à ce sujet.

La mutation technologique est une étape incontournable dans la vie d’une entreprise. De ce fait, pour être compétitif par rapport à la jeune génération, il est crucial de maîtriser les nouveaux outils informatiques ou les réseaux sociaux, pour tenter de conserver son emploi le plus longtemps possible. La concurrence intergénérationnelle qui en découle peut donc engendrer une source de stress, présente majoritairement chez les seniors.

La surcharge de travail est liée au besoin de répondre constamment à la pression imposée par un niveau de productivité élevé. En conséquence, la personne n’arrive plus à gérer les tâches qui lui sont confiées, soit par manque de temps, soit par la complexité des dossiers traités.

Certaines responsabilités peuvent être difficiles à assumer. Par exemple, lorsqu’un collaborateur doit s’occuper de planifier une restructuration, il peut prendre conscience que de ses choix, des personnes perdront leur métier, certains seront délocalisés, ou d’autres recevront une promotion. Cette pression peut engendrer du stress et donc une baisse progressive de la qualité du travail.

Les mauvaises conditions de travail, comme le manque d’autonomie ou l’isolement d’un collaborateur, sont souvent identifiées après l’apparition du stress. Ces cas peuvent générer du mal-être ou le sentiment d’avoir effectué un mauvais choix de carrière. La conséquence directe sera une baisse de motivation et donc une baisse de la productivité du collaborateur.

Le harcèlement moral ou physique peut avoir des conséquences graves. De plus, le regard des autres sur la victime apporte un facteur de stress supplémentaire. A noter que de nombreuses personnes déclarent avoir tenté de mettre fin à leurs jours, suite à ce type d’agression.

Enfin, pour chacune de ces causes, le risque de burnout est important, si les symptômes de stress ne sont pas détectés suffisamment tôt. Le burnout d’un collaborateur a pour conséquence, du point de vue de l’entreprise, une baisse de la productivité et de la qualité du travail, voire le remplacement définitif de la personne.

 

Comment sortir d’une situation de stress ? 

Pour répondre à cette question, Daniel vous propose quelques solutions, qui vous permettront de garder en tête l’aspect le plus essentiel : la perfection ne doit pas être une cible de vie.

Les 5 profils du manager

Comme à bord d’un navire, il n’existe qu’un seul chef opérationnel au sein d’une entreprise. Or, existe-t-il réellement qu’un seul type de dirigeant ?

Les profils les plus identifiables sont :

  • le dictateur,
  • le démissionnaire
  • le gestionnaire
  • le copain

Chacun de ses profils comporte des avantages et des inconvénients.

Pour un dictateur, son attention est centrée sur l’action, l’énergie et l’atteinte des résultats. En revanche, le consensus et la réflexion d’équipe sont des étapes de développement qui péjorent la productivité, en terme de temps investi. S’il est juste de vouloir réaliser ses objectifs, il est primordial d’impliquer ses collaborateurs dès les premières étapes du processus, afin d’augmenter leur motivation et ainsi assurer un bon niveau de productivité.

Pour un démissionnaire, l’évolution de l’entreprise ne l’intéresse plus. Son regard est déjà porté sur la suite de sa carrière et délègue petit à petit le suivi des affaires courantes. Le point positif, c’est qu’il peut ainsi témoigner une totale confiance à ses équipes et se reposer sur leurs épaules. L’inconvénient majeur, c’est que lorsqu’il n’y a plus de directive claire prise par une seule personne, plusieurs courants décisionnels peuvent apparaître et ainsi risquer de diviser les collaborateur au sein d’une même équipe. Il est donc important de savoir fédérer autour de soi, de déléguer certaines tâches à des personnes de confiance, tout en concervant pleinement son rôle de meneur d’hommes.

Pour ce qui est du gestionnaire, il effectuera son travail de manière irréprochable mais sans plus. Un avantage de ce trait de caractère, c’est de s’assurer d’une continuité dans la qualité des prestations proposées par l’entreprise, aussi bien en interne qu’en externe. En revanche, aucune initiative de changement ou d’amélioration n’émane de ce type de chef d’entreprise. En effet, « tant que cela fonctionne, pourquoi changer ? » ou « on a toujours fait comme ça » sont des expressions sur lesquelles il se conforte pour ne pas prendre de risque pour améliorer la productivité. Si la stabilité d’une entreprise représente une force majeure, seule une remise en question des processus, en lien avec l’innovation dans le domaine des nouvelles technologies garantit un développement pérenne de l’entreprise par rapport à ses concurrents.

Quant au copain, parfois issu des rangs des collaborateurs de l’entreprise, ou simplement d’un âge similaire à ses collaborateurs,  son seul objectif est de n’avoir aucun ennemi. Grâce à une bonne ambiance au sein d’un groupe de travail, la productivité peut être saine et pérenne. Or, toute forme de gestion de conflit ou de prise de décision autoritaire lui est insupportable. Là encore, la bonne entente au sein d’un groupe de personnes garantit des relations saines, mais elles ne doivent pas se faire au détriment du rôle hiérarchique de chacun.

Finalement, quel est le profil qui rassemble l’ensemble des aspects positifs, tout en veillant à ne pas agir de manière négative ? C’est le leader.

En effet, le leader est une personne qui sait :

  • privilégier une relation authentique et de qualité
  • exiger des résultats élevés
  • faire des efforts pour motiver son équipe en étant activement participatif auprès d’eux
  • s’impliquer et s’engager vis-à-vis des normes de qualités
  • tenir une place prépondérante pour le travail d’équipe

En conclusion, être un bon leader, c’est savoir fédérer et encourager, pour le bien de l’entreprise et des collaborateurs.

Comment préparer une séance de travail pour en tirer le meilleur rendement.

Pour qu’une séance de travail soit efficace, en préparer chaque détail constitue l’étape essentielle de son succès. Aucun déroulement de séance ne peut être productif si une préparation n’a pas été minutieusement organisée et planifiée auparavant. Cette préparation concerne autant la liste des personnes à convoquer que les documents à préparer, en fonction des thèmes qui seront abordés durant cette séance.

En effet, selon les participants attendus lors d’une séance, il est important que les informations pratiques (date, lieu et heure, thème de la séance) leur parviennent suffisamment à l’avance, afin que ces derniers puissent s’assurer de leur disponibilité. De plus, aucun participant ne consentira à donner de son temps pour une séance s’il n’en connaît ni les motifs, ni la raison de sa convocation.

Lors de l’envoi de la convocation jointe à l’ordre du jour, tous les documents essentiels au bon déroulement de la séance sont fournis dans un délai raisonnable (rapports, annexes diverses et demande de présentation de la part de chaque participant).

La plupart du temps, des intervenants peuvent être invités à s’exprimer durant la séance. Pour ne pas créer une situation d’improvisation mal vécue, l’ordre des interventions et le temps de parole pour chacun d’entre-eux est clairement indiqué dans l’ordre du jour. Dans certains cas, un résumé des présentations peut être envoyé aux participants, si cela est jugé pertinent.

Comme le temps au sein d’une entreprise est très précieux, donner une durée ferme de la séance permettra d’indiquer vers quelle heure les discussions devraient se terminer. Pour qu’une rencontre ne soit pas simplement un échange de propos, des objectifs doivent préalablement fixés, afin de mesurer l’efficacité des débats en vue de faire progresser chaque point traité à l’ordre du jour.

Enfin, pour que chaque personne puisse se baser en tout temps sur les décisions prises lors des séances, un procès-verbal est rédigé durant la réunion, puis transmis à tous les participants, y compris aux personnes excusées. Ce document peut soit contenir tous les éléments abordés lors de la séance (détails de chaque discussion, intervention ou prise de parole nominative), soit synthétiser principalement les décisions prises, tout en indiquant les différentes actions à prendre découlant de ces décisions.

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